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Professeur des universités à l'Université Pierre Mendes-France, Grenoble II. Enseignant-Chercheur en Sociologie et Sciences Sociales diplômé de l'Université Lumière Lyon II. Diplômé (HDR) de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris. Une grande partie des études réalisées à l'Université de Provence d'Aix en Provence. Collaboration avec "Cabinet Chrysippe, R&D en sciences humaines et sociales (www.chrysippe.org)

jeudi 4 avril 2013

Cahuzac et les hommes politiques : « Qui suce un œuf suce un bœuf »

Cette histoire Cahuzac (« la main dans le sac.. ». déjà à l’école primaire…) me fait penser à un vieux film tiré du roman de M. Pagnol "Topaze". Fantastique ! Je les recommande le roman et le film, de plus Louis Jouvet dans le film est grandiose. 

Cette comédie montre comment la morale est enseignée à l’école primaire, à partir des maximes : « bien mal acquit ne profite jamais », « les petits ruisseaux font les grandes rivières »...
En fait, tout ce que veut remettre au goût du jour dans le système éducatif une certaine partie conservatrice et ringarde de notre société comme dirait mon copain Steph. 

Dans le film, les petites astuces des hommes politiques sont très bien décrites, ici les pissotières à roulettes, mais c'était autrefois... Aujourd'hui avec le progrès et la globalisation ce sont les fonds dans les paradis fiscaux qui ont pris la relève...

En anthropologie cela s'appelle l'évolution... Le progrès c'est fou quand même ! 

 « La dictature, c'est "ferme ta gueule". La démocratie, c'est "Cause toujours" » (Coluche) 


 Il serait intéressant de faire passer un permis à points aux hommes politiques avec des questions portant sur les définitions de base des systèmes politiques, des termes politiques, et de tout ce qui est au fond de l’action publique afin qu’ils sachent de quoi ils parlent et surtout que participer de l’action public ne se confond pas avec « charité bien ordonnée commence par soi-même ». 

Plaisanterie mise à part, je recommande le très bel article d’un juriste Christian Garbar, « Le travail de l’élu » qui pose bien la question des hommes politiques, de leur « travail » et de la démocratie…

1 commentaire:

  1. ou comment marteler de la morale au peuple (et pas qu'aux plus jeunes, pas seulement dans le système éducatif) pour mieux cacher les malhonnêtetés de certains de nos "dirigeants"...
    "nous n'avons besoin de morale que faute d'amour" disait Comte-Sponville. Il semble bien que l'amour ne soit plus à l'ordre du jour... Le changement, c'est pour quand ?

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